Comme souvent, le départ du bus est dans un endroit un peu improbable, peu trouvable pour les non-initiés !
On pose les bagages dans le coffre– moyennant un extra non prévu de 25 R chacun - , et déjà, un jeune rabatteur sympathique nous parle de sa nouvelle guesthouse à Jaisalmer (6h de bus quand même, ils rabattent loin !). Le bus démarre enfin, et il est réellement plein, nous sommes sur des fauteuils côte à côte, mais les couchettes à côté de nous et au-dessus de nos têtes sont ultra optimisées ! On sourit dès les premières minutes car le bus à différentes sortes de klaxon qu’il utilise très souvent : dès qu’il croise un piéton, vache, chèvre, chien, dès qu’il double un autre véhicule, bref, autant dire que nous avons bien profité de la musicalité des klaxons.
Comme c’est un bus « express », express étant dans ce cas précis un faux ami, il s’arrête dans quasiment tous les villages sur la route, et à chaque arrêt, c’est le business : sans même descendre du bus, on entend les « ice cream, ice cream », les « drinks » et autres noms d’encas scandés par les jeunes vendeurs. Ils envoient leurs ventes par les fenêtres du bus, dont ils attendent ensuite le paiement, les billets tombent alors des fenêtres pour arriver dans leurs mains !
Au fil des kilomètres, le paysage change, la végétation se raréfie, et l’air, déjà chaud, devient brûlant : nous approchons du désert du Thar, non loin de la frontière Pakistanaise, d’où l’existence de nombreux camps militaires pour la surveiller.
Jaisalmer est une petite ville dorée, nous l’avons donc parcourue à pied, notamment son fort et ses havelis.
Les nuits n’ont pas été très reposantes car il ne fait jamais frais la nuit, et le ventilateur brasse de l’air bouillant, ce à quoi nous avons répondu par un système D, une vieille bouteille d’eau avec un petit trou dans le bouchon pour se vaporiser la nuit, et un paréo humide sur le front !
Dans la vieille ville, nous avons également visité quelques beaux temples jains, une religion minoritaire de l'inde, qui refuse notamment toute violence sur les animaux (même les moustiques, si si !).
Les vaches ici mangent un peu tout ce qui leur tombe sous la dent ! On a bien essayé de la raisonner, mais sans succès...
Enfin pour clôturer le séjour, nous avons bien sûr participé à ce qu’ils appelent ici un « camel safari », version raccourcie, une balade en fin d’après-midi jusqu’au coucher du soleil dans les dunes, avec une américaine de la guest house.
Un très bon moment, suffisant car le dromadaire devient vite inconfortable !
Allez, plus de photos de Jaisalmer, et notamment de cette petite balade en dromadaire sur ce lien, ou albums accessibles sur le blog !