Nous arrivons à Cairns et rejoignons Amandine, l’amie d’Elodie, déjà installée dans un backpacker. Nous testons la soirée nourriture gratuite – ou très peu chère – à condition de boire au bar. Il y a même une course de poissons rouge organisée !
Pour Elodie le lendemain, c’est retour à Sydney, plus de 500 € aller-retour, un équivalent Paris-Istanbul, pour faire les empreintes pour le nouveau passeport. Deux nuits dans une auberge de jeunesse miteuse, des frais supplémentaires des jours de visite en moins, elle s’en serait bien passée ! La tension est au plus fort quand la préposée aux passeports se trompe sur le TPE australien et dit que la CB est refusée… Elodie est un peu juste en liquidités australiennes, elle tente le paiement en Euros, mais le consulat refuse ! On lui annonce donc que l’on va annuler tout simplement sa demande de passeport… Elodie propose d’aller retirer de l’argent immédiatement, voire de faire du change si la carte est réellement problématique. « Ah mais non, ça n’est pas possible, on a pas le temps etc… » Il faut donc qu’Elodie quémande et rappelle sa situation particulière pour qu’on lui laisse sa chance et qu’on laisse le dossier en suspend…5 minutes top chrono, le temps d’aller retirer de l’argent 10 mètres plus loin
Pendant ce temps, à Cairns, Amandine et François visitent le jardin botanique et se prélassent au « lagoon », piscine publique gratuite sur le front de mer. Ils récupèrent le van de location, et partent à la découverte du Nord et de la Daintree forest. Baignade dans les cascades, Première nuit en van, il faut prendre ses marques ! On peut y dormir à 4, dont 2 dans la tente qui se déplie sur le toit, mais 3 personnes c’est déjà suffisant, car il faut penser aux bagages ! La petite cuisine à l’arrière est correcte, deux feux à gaz, un petit frigo et un évier alimenté par un jerrican.
Samedi, François et Amandine récupèrent Elodie à l’aéroport de Cairns et c’est parti pour la descente vers le sud. Premier arrêt courses, puis baignade dans la rivière à Babinda.
Le soir, nous dormons au pied de la plage dans un camping à Mission Beach, une petite station balnéaire, où la plage est remplie de petites billes de sables produites par des petits crabes qui creusent des galeries. On s’endort avec le bruit des vagues !
Le lendemain, nous continuons la route, et arrivons à Townsville pour profiter du front de mer, de sa piscine d’eau de mer et d’un bain. L’eau est chaude et bonne surprise, les méduses ne sont pas encore arrivées – enfin, elles doivent être là dans 2 jours ! La ville n’a pas encore installé son filet de protection pour les baigneurs, nous sommes donc tranquilles.
Le soir, nous décidons qu’il est temps de tester une nuit en camping sauvage. Nous avons un compte à rebours en tête, car ici, la nuit tombe rapidement, et il ne faut jamais trainer sur les routes : une fois le soleil couché, il y a un très grand risque d’entrer en collision avec des kangourous, bien plus actifs la nuit ! Nous empruntons donc la route qui se dirige vers l’intérieur des terres, et trouvons finalement une aire de stationnement où nous avons le droit de rester 20 heures !
C’est plutôt confortable car il y a des toilettes, des tables de camping, et c’est très propre. Nous nous installons ainsi pour la nuit, non mécontents de voir un couple avec un 4*4 s’arrêter également à leur tour pour dormir, car nous avions au départ comme seul compagnon un australien qui s’est installé sous la bâche de son pick-up pour faire sa nuit…
Le lendemain matin, nous sommes réveillés tôt, le soleil réchauffant vite le van et la tente. Elodie avait très envie de voir une ville du « bush », l’arrière-pays australien. Nous faisons donc un « petit » crochet de 250 kms pour visiter une ville minière d’une centaine d’habitants, Ravenswood.
A peine arrivés, un premier local s’arrête pour nous parler de nos clignotants – on confond parfois les clignotants avec les essuie-glaces, inversés – et le gérant du pub sort ses poubelles à l’instant même où nous passons devant son établissement, pour nous parler pendant bien une demi-heure de l’histoire de la ville, de la fête d’Halloween ! Il y a encore une mine d’or en activité, mais ce n’est rien comparé à la ferveur des années 60. Nous faisons un petit tour du village, de ses restes d’antan avant de reprendre la route !
Nous arrivons en milieu de journée à Bowen, et profitons de la baignade dans une petite crique avant de rouler jusqu’à Airlie et de poser le van pour quelques jours.
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