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  • : Elodie et François autour du monde
  • : Elodie, 29 ans et François, 30 ans, ont décidé de faire une pause de 11 mois dans leur travail pour faire un tour du monde !
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Nous tâcherons de mettre à jour le plus souvent possible ce site afin de vous faire partager nos aventures.

N'hésitez pas à nous déposer vos commentaires et vos envies afin que nous puissions communiquer au mieux avec vous.

A bientôt.

6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 16:34

Une grande première dans notre voyage autour du monde : la découverte d’un volcan ! Pour cela, une journée de transport : nous quittons Bali  et Lovina en bémo tôt le matin, traversons en ferry pour rejoindre l’île de Java, et optons enfin pour une voiture touristique directe vers Cemoro Lawang, le village le plus proche du cratère ! Nous rencontrons à cette occasion Sebastien, de Dusseldorf, également en tour du monde et dans les débuts de son voyage.

Indonésie Bromo 015

François et Sebastien, qui a acheté le pire bonnet disponible au vendeur local...juste pour rire

On passe rapidement sur les tentatives nombreuses et épuisantes du chauffeur et de son acolyte pour nous emmener dans LA guesthouse de leur choix afin de percevoir une com’, ainsi que leur essai de nous lâcher en cours de route à la gare routière pour finir en bus local…

A notre arrivée, nous cherchons un hébergement, et finalement, après une petite recherche aidée des locaux, nous trouvons un homestay pas cher, qui ressemble un peu à une colonie de vacances : les chambres s’ouvrent sur un petit salon sommaire. Nous discutons donc avec nos 2 aides de recherche, qui sont des chauffeurs pour touristes au Bromo, et proposent de nous emmener le lendemain à 4h au point de vue du lever du soleil. Nous tombons d’accord en buvant un thé que le propriétaire, qui ne parle pas anglais, a fait amener.

Après 2-3 emplettes à la mini boutique du village et un bon diner au resto de l’hôtel Lava, nous tentons de dormir malgré le froid, le lit « planche de bois » et le bruit des moteurs des 2 roues.

4h20, nous partons chacun à l’arrière d’une moto, bien emmitouflés, sur la piste de cendre en direction du point de vue, à 2770 m d’altitude. Il nous reste encore quelques centaines de mètres à grimper ensuite à pied, et il y a déjà un grand nombre de jeeps sur place.

Indonésie Bromo 002

Le point de vue est vraiment fantastique, avec les différents volcans que nous voyons se révéler au fur et à mesure que la lumière se lève et que la brume se dissipe. Certains, dont le Bromo, crachent régulièrement un peu de vapeur et de fumée, nous rappelant que leur sommeil n’est que bien léger. Une fois le soleil levé,  nous descendons à pied dans la vallée, afin de rejoindre le Bromo.

Indonésie Bromo 045

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Nous sommes les seuls à marcher ce matin-là, avec Sebastien, afin de profiter de l’endroit simplement ! La ballade dans la vallée – un immense cratère - permet vraiment d’apprécier le site, et n’est ni longue, ni difficile, les locaux l’empruntent avec leurs chevaux. Tous les autres touristes sont en jeep : « Bromo jeep club », ce qui nous fait un peu sourire.

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Le Bromo est impressionnant, une fois au bord de son cratère, on se demande bien ce qu’il y a au fond… C’est peut-être pour cela qu’il y a un temple hindou dans la vallée, afin de prier pour que la nature reste clémente. La vallée est pleine de cultures maraichères, qui profitent des sols abrupts mais riches de terre volcanique.

Indonésie Bromo 082

 

Nous redescendons les pentes du Bromo en version « surf » : fun et quantité de cendre – plus légère que la poudreuse - dans les chaussures garantis ! Allez, en ce moment, on aime bien le support vidéo : 

 

 

Nous sommes de retour à 9h au village, nous pouvons donc rapidement nous doucher – la douche indonésienne gelée, ça réveille ! – et redescendre en mini bus pour rejoindre en une très longue journée de route Jogjakarta.

 

Plus de photos du volcan Bromo ici !

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 16:28

Il est temps pour nous de quitter les îles Gili et Lombok ! Bateau local à 8h du matin pour Bangsal. Nous marchons pour rejoindre le centre-ville et prendre le bémo jusqu’à Mataram. Nous n’arrivons pas à s’entendre sur le prix au départ -on croit comprendre 50 000 Rp-, alors, nous forçons un peu notre entrée dans le bémo : nous verrons bien à l’arrivée ! Finalement, le chauffeur oublie presque de nous faire payer, et doit accepter ainsi sans trop broncher notre paiement équivalent au tarif que paient les locaux, soit 6 000 Rp (50 c €) pour 1h de bus. Pour ça, il faut bien regarder les transactions à chaque descente d’un passager, mais pas facile ! Les Indonésiens ont tendance à rouler les billets et à les glisser directement dans la main de l’homme qui collecte l’argent !

A la gare de Mataram, ça se corse un peu, pour rejoindre le port de Lembar, on nous demande 4 fois plus que le tarif que nous avions payé à l’aller ! Nous refusons et quittons fièrement la gare à pied ! Un bémo nous attrape sur la route en nous disant OK pour Lembar, mais quelques minutes plus tard, il nous redépose à un autre carrefour, là où des bémos sont en attente pour Lembar ! Nouveau changement, une fois de plus, les négociations sont difficiles voire épuisantes, mais nous obtenons cette fois ci, après discussion et nouvelle menace de partir à pied, un tarif légèrement supérieur à notre aller.

Il faut savoir que depuis que nous avons quitté Ubud, nous avons appris à compter en indonésien. Cela nous permet de négocier plus ferme avec les locaux et au final, nous avons très souvent payé moins cher que les tarifs indiqués dans le Lonely Planet… cqfd n°1.

De nouveau, 4h30 de ferry, nous arrivons à Padangbai, le port de Bali vers 16h30. Nous hésitons, mais optons finalement pour un transport touristique avec les bus Perama jusqu’à Lovina, coupé en deux par une nuit à Ubud. Certes, c’est plus cher, mais on en a marre des négociations, des rabatteurs de tout poil !!!

Indonésie Lovina 040

Après une nuit à Ubud, et près de 3h de bus, nous atteignons Lovina, petite ville côtière et touristique au nord de Bali, avec sa plage de sable noir. Nous cherchons un hébergement et tout ce qui est recommandé dans le Lonely est plus cher que prévu… cqfd n°2.

Nous trouvons finalement un homestay à Kalibukbuk, dans la rue principale, hyper propre et calme ! La famille est gentille et serviable.

Au programme de notre séjour à Lovina : détente, baignade et plage (avec ses vendeurs en tous genres, infatigables)!

 

Et aussi 2 journées à sillonner les environs et l’arrière-pays en scooter :

Indonésie Lovina 002

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A Singaraja, la ville principale à quelques kilomètres, a un joli temple chinois. Nous sommes passés vérifier quelques infos à la gare routière avant de partir de l’autre côté, vers Seririt, et ses villages de pêcheurs en bord de mer.

Le lendemain, nous avons lancé le scooter à l’assaut des collines ! Un petit arrêt nous rafraichit aux  chutes d’eau de Git Git, assez sympathiques, avec une multitude de boutiques le long du chemin !

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Près du col, sur la route qui mène vers Denpasar, nous jetons un œil au temple (fermé) de Pura Ulun Danu à côté du lac Danau Bratan, où il fait bien frais à 1300 mètres d’altitude ! D’ailleurs, c’est là qu’ils ont des fraises sous serre, comme chez nous !

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On redescend par la route sinueuse de Munduk, avec ses rizières et ses plantations.

Enfin, la récompense de fin de journée, une baignade dans les sources d’eau chaude Air Panas Banjar près de Seririt !

Lovina, le bon endroit où se poser au calme et visiter une partie de Bali.

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Les photos de Lovina sont ici !

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:33

Nous quittons Kuta Lombok vers 7h en voiture, et vers 9h, le conducteur nous dépose dans un café-agence de voyage non loin du port de Bangsal. Là, un des agents insiste un peu lourdement pour que nous réservions auprès de lui un transport retour, mais nous refusons gentiment mais fermement. Après cela, nous sommes libres de rejoindre le port avec notre bon d’échange pour prendre le bateau public.

Après 30 min de traversée, nous arrivons sur Gili Air, l’île sensée être ni trop festive (Trawangan), ni trop calme (Meno). C’est aussi celle où il y a le plus de locaux qui vivent.

Indonésie Gilli 002B

A l’arrivée, nous suivons le propriétaire d’une guesthouse, et après une petite négo sur le prix, nous avons un super bungalow, avec une terrasse où se poser et un hamac pour siester ! Bon, on aura quand même un colocataire un peu imposant : un gecko de 30 cm qui dort la journée en se cachant le long d’une poutre dans un angle. Le soir, il sortait juste un peu le bout de son nez avec son gros œil pour nous observer, avant de partir en chasse d’insectes.

La première journée, nous lézardons sur la plage, qui se prête bien à cette inactivité : un endroit sableux pour se baigner, des bars/restaurants de plage juste à côté. On a une belle vue sur le volcan Rinjani, 3700 m, que nous avons bien fait de ne pas escalader, un couple de Français nous ayant raconté qu’il y avait de nombreux feux, et qu’ils ont dû redescendre d’urgence dans la nuit du campement.

Le deuxième jour, nous louons masques, palmes et tubas et nous partons le matin à l’assaut des coraux devant la plage. A peine rentrés dans l’eau et fait quelques mètres, premier problème : il y a un vent assez prononcé, et des micro-organismes urticants et des petites méduses commencent à décourager Elodie. A l’approche de la cassure sous-marine, Elodie aperçoit un titan trigger fish et fait donc brutalement demi-tour vers la plage, en disant que non, hors de question, elle ne fera pas de snorkelling dans ces conditions !!

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Mais qu’est-ce que le titan trigger fish ? Un gros poisson de 50 cm, qui a de grosses dents pour gratter le fond et les coraux pour se nourrir. Il est très territorial et protège l’endroit où il pond ses œufs. Si vous passez trop près de son lieu de ponte, il peut vous attaquer pour vous faire partir. Il y a donc des histoires qui circulent dans tous les bons clubs de plongée et véhiculés par les plongeurs sur des attaques de ces belles bêtes qui laissent de sacrées morsures.

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Alors, connaissant cela, et depuis qu’Elodie s’est fait mordre par un tout petit poisson aux Iles Perhentians, elle stresse quand elle aperçoit un Titan Trigger fish.

François a eu l’audace de se rapprocher pour en prendre quelques-uns en photo : il faut dire qu’ils étaient assez nombreux le long de la cassure.

Mais voici un cliché trouvé sur le web, qui montre bien la dentition de l’animal !

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De retour sur la plage, François encourage Elodie à refaire une tentative : finalement, après s’être remotivé un peu, c’est parti pour une bonne heure de snorkelling ! Bien sûr, comptez quelques mètres de palmage supplémentaire pour Elodie à la vue de chacune de ces bêtes !

Et c’est l’un des meilleurs endroits où nous avons snorkellé depuis le début du voyage ! Les coraux sont bien abîmés mais c’est très proche de la plage et très riche de poissons !

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Nous avons même eu le grand plaisir le matin, après en avoir aperçu une de loin au fond, de nous retrouver nez à nez avec une tortue qui se baladait sur les coraux dans 3 mètres de fond à peine !

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L’après-midi, nous sommes retournés snorkeller, avec là encore, François qui rencontre une tortue très proche de la plage. Il faut savoir que sur Gili Meno, il y a une nursery pour tortues, ce qui explique leur grand nombre ici. Si vous êtes fan de ces incroyables animaux, c’est ici que vous serez sur de les voir au plus près, sans même avoir besoin de plonger !

Allez, une petite vidéo pour vous faire partager cela ! Avec Elo qui snorkelle tout habillée (pour le soleil, mais aussi pour espérer se protéger des trigger !)

 

Le soir, on se balade autour de l’île, apéro-coucher du soleil !

Les Gili, c’était top !

Vous voulez voir plus de photos ? un petit tour vers l'album devrait vous satisfaire !

Cliquez ici pour les photos des iles Gili !

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:45

Après 4h30 de ferry sur une mer légèrement agitée, nous arrivons à Lombok. Au port, les conducteurs de voitures nous proposent des prix élevés pour rejoindre Kuta, la ville du sud de l’île. Nous tentons donc de rejoindre la capitale Mataram en bémo, et ça fonctionne à un prix correct, après avoir fait mine de partir à pied vers la ville. Malheureusement, notre conducteur nous dépose à un carrefour dans la ville, mais il faut bien aller jusqu’à la gare routière.

Là-bas, il nous faut patienter sous la fournaise dans un bémo que le conducteur et son aide cherchent à remplir absolument, d’où une série de tours de la gare routière, d’arrêt du moteur, de redémarrage pour faire semblant de partir, d’une série de calages… au total une bonne heure et quart pour commencer à nous faire sortir de nos gonds. Enfin le départ, le chauffeur et son acolyte sont des champions du monde, pour remplir leur bémo, ils s’arrêtent plusieurs fois dans les villages et vont demander au moindre passant, jusqu’à la vendeuse d’un stand de fruits s’ils ne voudraient pas aller à la ville suivante Praya…

Heureusement, nous trouvons un second bémo plus rapide et efficace, hyper bondé à cause de la sortie des écoles – les gamins grimpent sur le toit – qui nous fait rejoindre Sengkol. Un dernier véhicule, et nous atteignons enfin Kuta. Un long périple épuisant en bémo mais hyper économique !

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Ambiance collé serré dans le bémo

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Kuta est un petit village très modeste en bord de mer, et le long de la route côtière, une myriade de petits bungalows se sont développés pour profiter de la côte aride et sauvage, propice au surf. L’ambiance est décontractée, bars reggae et touristes en deux roues avec leurs planches. Nous trouvons un homestay simple et économique, ambiance assurée par la parade du dindon et des buffles de la ferme voisine qui viennent profiter de la bonne herbe bien grasse !

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Nous louons donc le lendemain, après un coup d’œil rapide au modeste marché local fréquenté par les charrettes tirées par des chevaux, un scooter pour arpenter les environs.

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La côte est effectivement très belle, sauvage, avec ses grandes plages de sable, ses pitons rocheux. Elodie est sur ses gardes, depuis qu’elle a eu la bonne idée de lire dans un guide que des touristes avaient eu le malheur de se faire détrousser à la machette sur les routes de la côte ! Le loueur, lui, nous a surtout demandé de payer un local pour garder le scooter si l’on allait à la plage…

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De notre côté, aucun problème, les locaux nous saluent sur la route, et sont même étonnés, car nous allons jusqu’à Awang à l’est, malgré une route déplorable pleine de trous et où il vaut mieux rouler sur les bas côtés. Nous tentons en milieu d’après-midi d’aller vers l’ouest, mais il pleut et la route s’avère également très pénible et glissante, nous préférons nous abstenir.

C’est donc bien fatigués mais satisfait de notre aperçu de Kuta Lombok que nous partons le lendemain cette fois non en bémo mais en voiture pour rejoindre les îles Gili au nord.

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Plus de photos de Kuta Lombok ? cliquez ici pour accéder à l'album en ligne

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 07:04

Nous quittons Ubud pour Padangbai qui est le port de Bali pour les bateaux en direction de l’Est et de Lombok notamment. Le trajet en bémo n’est pas direct. Ce qu’il faut savoir sur Bali et les transports locaux, c’est qu’il y a peu de bus car la plupart des locaux ont acheté un scooteur et n’utilisent plus les transports publics. Il faut donc utiliser des bémos qui ne font que le trajet entre deux villes et changer pour la portion suivante. Nous avons trois bémos à prendre.

Le premier est récupéré sur la place du marché d’Ubud pour aller à Gianyar. Le prix est à la tête du client et comme nous avons des têtes de touristes, les prix sont plus élevés. Le transport se rempli et lorsque nous sommes pleins, nous partons avec les arrêts parfois à 10m d’écart pour charger et décharger. A l’arrivée nous voyons le prix que paye une locale, nous nous alignons dessus et arrivons à obtenir un tarif similaire après quelques discussions avec le chauffeur.

Nous marchons 100m pour nous mettre au carrefour suivant et attendons un bémo pour Klungklung. Le chauffeur est en accord avec le tarif que nous lui indiquons et partons assez rapidement. Des écoliers montent dans le bémo et vont vers l’école.

Le dernier bémo nous emmène enfin à Padangbai, ouf ! Les transports locaux permettent de voir les locaux et de partager un instant de vie, c’est toujours étonnant la vie autour d’un bémo, et permettent de réduire les coûts des transports : nous payons moins du tiers de la course demandé par les bus pour touristes. L’inconvénient est évidemment le temps du trajet qui est allongé.

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Nous arrivons à Padangbai vers midi, nous pourrions prendre directement le bateau mais préférons temporiser jusqu’au lendemain. Des rabatteurs cherchent bien sûr à nous vendre un bateau rapide, mais nous avons du temps. Il faut d’ailleurs les voir les bateaux rapides, avec 5 ou 6 moteurs pour foncer !

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Après étude de l’offre hôtelière de la ville, nous choisissons un hôtel sommaire mais convenable à un tarif très correct. Nous en profitons pour déjeuner dans un petit restaurant et allons vers la plage. La ville elle-même est une petite station balnéaire, où l’intérêt principal réside dans les possibilités de plonger aux alentours. L’offre est d’ailleurs assez importante.

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Sur la plage de blue lagoon, nous avons droit aux éternels vendeurs de Sarong, lunettes de soleil, bijoux, massage. Nous refusons et voyons des touristes français faire leurs emplettes. L’endroit doit être bien pour snorkeler mais pour se baigner, dû aux coraux il est difficile d’atteindre l’eau. Nous décidons donc de rester à nous prélasser.

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Le soir, diner rapide et coucher tôt afin de prendre le bateau aux aurores le lendemain matin.

Et le lien vers l'album!

 


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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 19:03

Nous atterrissons en milieu de matinée à Bali. L’instinct du routard est là, nous quittons l’aéroport à pied dans le but d’attraper un taxi avec compteur en dehors, supposé moins cher. Mais c’est un bémo qui finalement nous propose de nous emmener jusqu’à Denpasar. Nous traversons lentement, au rythme de la circulation, Kuta, la plage hyper touristique. A notre arrivée à Denpasar, les choses se corsent, il faut changer de bémo, qui finalement nous transfère dans une deuxième gare. Là, pas de bémo direct pour Ubud, il faut encore un changement. On perd un peu patience et prenons finalement un taxi meter pour rejoindre Ubud.

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Nous trouvons un bungalow sympa au centre-ville, non loin de la multitude de boutiques de vêtements, déco, artisanat et de restaurants. Nous profitons de notre journée pour nous balader dans Ubud et découvrir le centre-ville, très touristique mais agréable. Première découverte : les balinais sont majoritairement hindous, ils déposent chaque matin devant l’entrée de leur maison ou boutique une petite offrande, une barquette tressée en feuille de palme, remplie de fleurs, riz et encens. Le deuxième jour, nous partons marcher dans les sentiers qui traversent les rizières autour de la ville. Elodie profite d’un massage Balinais d’une heure pour 5€.

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Le troisième jour : location de scooter ! Et c’est parti pour une grande journée de route. Au programme, visite de 3 temples. Le premier n’était pas prévu, mais il n’est pas si facile de trouver son chemin, alors au détour d’une route, nous avons ajouté une visite à Mengwi !

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Le traffic routier a explosé à Bali, mais les routes, qui serpentent le long des volcans sont restées petites et sinueuses, ralentissement garantis !

Notre deuxième temple, le Pura Luhur Batukaru se trouve à l’extrémité de la route qui mène au sommet d’un des volcans. Il y avait une cérémonie en cours, ambiance donc au recueillement, sarong obligatoire !

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Après le déjeuner, route vers les très remarquables rizières en terrasse de Jatiluwih.

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En fin de journée, direction Tanah Lot, un temple sur un rocher en bord de plage, très fréquenté au coucher du soleil. Certes le temple est touristique, mais il est vrai que le cadre est top. Nous en profitons pour regarder les touristes se prendre en photo au raz des vagues, certains se faisant tremper au passage.

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Plus de photos de Ubud et ses environs vers ce lien !

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 12:24

Nous quittons les îles Togian en ferry de nuit. A 5h du matin, nous arrivons à Gorontalo, où à peine réveillés, des tractations commencent avec des chauffeurs de vans. Alors que nous pensons l’affaire conclue, nous ne sommes finalement pas assez nombreux pour notre destination, nous prenons donc un ojek – tuk tuk indonésien où nous sommes assis devant la moto – pour rejoindre la gare de bus, à plusieurs kilomètres. Nous arrivons heureusement à intercepter le bus de 6h qui est déjà en route ! Les sacs sont chargés sur le toit, ça fume non stoppe et nous arrivons fatigués vers 17h à Manado, la grande ville du nord. Petite discussion avec le chauffeur de bémo qui voulait nous surfacturer le trajet jusqu’à l’hôtel – une habitude ici – puis soirée tranquille.

Le lendemain, nous parcourons la ville. Ici, comme un peu partout en Sulawesi, les habitants s’empressent de vous dire « hello », « how are you ». C’est très sympathique, mais cette célébrité éphémère est un peu épuisante ! Nous achetons dans l’agence Lion Air nos billets d’avion pour Bali, avant d’embarquer dans le bateau public de 14h pour Pulau Bunaken.

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Le bateau public, c’est un peu un festival ! Il y a pas mal de fret : une salle à manger complète, un frigo,  des bidons d’eau, pas mal de nourriture, et les locaux qui ramènent à leurs enfants des ballons gonflés à l’hélium !

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A notre arrivée sur l’île, après un repérage, nous nous installons dans le village chez la pension de famille de Novita, un excellent choix, une mama indonésienne adorable, tellement inquiète pour que sa cuisine nous satisfasse qu’elle en rêve la nuit ! Nous sommes en pension complète, et il y aura à chaque fois pléthore de poissons, légumes, fruits, tofu sous toutes ses formes… quatre fois trop à manger !!!

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Ici, la vie du village est rythmée par le soleil et la prière à l’église. Les habitants sont très accueillants. Dommage que la plage soit souillée régulièrement par les déchets de Manado…Mais nous sommes venus ici essentiellement pour plonger et nous ne serons pas déçus.

Le lendemain, direction le centre de plongée Rajalaut tenu par Roberto, Italien et sa femme Indonésienne. Ambiance tranquille le matin, nous ne sommes que 5 à partir. Nous réalisons une « muck dive », plongée sur sol volcanique. Extrêmement différent de ce que nous avons fait jusqu’ici, mais très captivant : sur le sol de sable gris, nous recherchons des hippocampes, poissons grenouilles et poissons flute !

L’après-midi, nous sommes les seuls à plonger, et comme ce sera notre dernière sur Bunaken, Roberto nous a recommandé le site de Likvan 1, un immense mur à 90°. C’est un festival de poissons, et l’on reste ébahis par les géantes et nombreuses tortues, qui nagent ou sont endormies sur des creux du mur, ainsi que par les 3 magnifiques raies aigles de 2-3 mètres d’envergure, qu’on a l’impression de voir voler !

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Le lendemain, il faut déjà repartir, et nous regagnons Manado en bateau privé mais pour un petit prix, grâce à sympathique habitante de l’île. Le bateau public a accosté sur la plage et non sur le quai, nous l’avons donc loupé… c’est l’Indonésie !

Dernière journée à Manado, arrêt « apothek » pour François qui à force de plonger, à une petite infection à l’oreille, puis tour au Mall pour se faire chacun couper les cheveux pour une somme dérisoire.

Sulawesi, c’est fini, nous prenons le vol aux aurores pour Denpasar à Bali.

Nous avons parcouru rapidement cette île, mais compte tenu des longs et pénibles trajets, il faut plutôt compter 3 semaines. Bon nombre des voyageurs rencontrés là-bas sont en voyage long, de 2 mois à infini ! Une île surprenante, conseillée de surcroît aux plongeurs, et à notre avis, pas pour un premier séjour en Asie.

 

Pour visionner l'album photos de Pulau Bunaken, c'est ici !

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 19:08

Nous étions prévenus qu’atteindre les Togian Islands demandait beaucoup de courage et de temps, au moins trois jours. Eh bien c’est vrai que par la voie terrestre le trajet a été long ! En partant de Rantepao avec le bus de 8h00 qui devait mettre 12-14H nous sommes arrivés à Poso vers 1H30 du matin, soit quelques heures de retard. Bien épuisés, car le bus est fumeur, et les indonésiens allument cigarette après cigarette, mais chanceux car nous n’avons crevé qu’une fois sur la route ! Il faut savoir aussi que Poso, quoique ville avec peu d’intérêt touristique, se trouve à un carrefour routier. A 2 heures du matin, nous déambulons, et presque tous les hôtels de la ville sont donc complets ! Heureusement que nous avons eu de l’aide d’un gentil rabatteur (si si cela existe) qui nous a trouvé une guesthouse libre à 2km du centre et trouvé des places dans un van – toujours fumeur ! - pour le lendemain pour Ampana. Deux slovènes que nous avions rencontrées à Makassar ont jeté l’éponge ici, et ont décidé de réorienter leur voyage vers Bali.

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De la prochaine ville, Ampana, il faut prendre le ferry pour les îles et notamment le port principal de Wakai. Il n’y a qu’un bateau par jour le matin sauf les vendredis et samedis. Nous devons prendre le bateau le vendredi et nous apprenons qu’un autre bateau part d’un autre port à 12 km. Nous arrivons bien à prendre le dit bateau et y retrouvons quelques touristes.

En cours de route nous nous décidons pour le losmen Lestari sur l’île de Kadidiri. Cette île est la plus touristique des Togian avec trois resorts ! Nous la choisissons en partie pour cette raison mais aussi car elle est située en face de l’île d’Una Una qui a les plus beaux sites de plongée du coin.

Arrivés à Wakai, nous commençons par faire quelques courses de snacks sucrés et salés et eau afin de tenir pendant le séjour. Eh oui il n’y a pas grand-chose sur les îles. Nous en profitons aussi pour acheter de l’Arak histoire de se prendre un apéro.

Nous passons ensuite dire bonjour à la famille du batelier puis partons vers l’île. Nous mettons une bonne demi-heure à y aller à l’aide d’une embarcation locale. C’est très sympa mais heureusement qu’il n’y a pas de mer !

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Une fois sur l’île on se dit que c’est top. Le losmen où nous sommes est une sorte de grande communauté : nous avons bien sur notre bungalow avec notre lit, mais la salle de bain et toilettes tous deux indonésiens sont partagés. Les repas sont pris tous ensemble. Premier repas et nous avons l’occasion de rencontrer tout le monde : un canadien, une française, un allemand, un finlandais et une Thailandaise, une espagnole, un espagnol, une anglaise et un couple d’allemands. Les repas sont essentiellement composés de riz et de poisson, ce qui nous permet de faire une bonne cure. Puis après le repas, nous allons tous dans la forêt afin de voir un crabe de cocotier. Il faut presque escalader pour aller le voir, mais c’est vrai que le bestiau est impressionnant !

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De retour à la salle commune, nous en profitons pour gouter l’Arak, exceptée Elodie quelque peu malade, pour la première fois depuis le début du voyage. Tout le monde en a acheté et nous sommes partis sur une soirée improvisée… qui durera jusque 2H du matin.

Le lendemain, Elodie ne se sentant toujours pas bien, programme séparé : François part à Una Una pour une journée de plongée tandis qu’Elodie reste.

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Enfin reste, pas tout à fait, car elle profite du plan snorkeling gratuit de la guesthouse. En effet comme ils vont pêcher en bateau, ils emmènent qui veut pour profiter de la vie aquatique. Ce jour-là le lieu est Taipi une île ou les coraux sont au bord de la plage et qui déborde de poissons. Lors de la pêche, outre les poissons, deux homards sont récupérés.

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Côté plongé, le site Pinnacle est vraiment fantastique : des dizaines et dizaines de baracuda, de humphead parrot fish, et beaucoup d’autres. Les coraux softs et durs sont impressionnants. Pause déjeuner sur l’île d’Una Una puis nous retournons sur le même site où nous sommes tous émerveillés par la quantité de poissons.

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Le lendemain, matinée snorkeling autour de l’île où nous sommes avant d’aller plonger l’après-midi à new reef. Nous pouvons y voir un scorpion fish notamment et de jolis poissons. Le soir nous sommes repartis pour une soirée cette fois au coin du feu. Nous avons de nouveaux voisins qui ont remplacé certains partants.

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Dernier jour et matinée snorkeling. Le départ se fait vers 10H30, tout le monde étant encore dans les vapeurs de la soirée de la veille. Le cadre est vraiment sympa. Nous trouvons notamment une homard mais qui ne sera pas pêché afin de préserver les réserves aquatiques.

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Nous partons en milieu d’après-midi afin d’attraper le ferry pour Gorontalo.

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Les Togian islands sont vraiment hors du commun, il faut avoir du temps pour les apprécier et aimer plonger. 

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 Et le lien vers l'album photo!

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 17:15

Avertissement !!!

Malgré un choix de photos édulcoré dans cet article, nous déconseillons sa lecture aux enfants et aux personnes sensibles, notamment concernant le traitement des animaux ! vous nous comprendrez ensuite !

Nos premiers pas en Indonésie se font à Makassar, en Sulawesi. Une immense île au nord de Florès et à l’est de Bornéo. Makassar, obtient la palme de la ville la plus inintéressante de notre tour du monde, c’est dire ! Alors elle ne méritera pas un article ! Nous partons le lendemain soir de notre arrivée en bus de nuit pour Rantepao, au cœur du pays Tana Toraja.

Fatigués de notre nuit, nous partons tranquillement explorer en bémo, le taxi collectif local, les villages du sud : Lemo et Londa. La particularité de la région est que les habitants sont historiquement animistes. Mais lors de la colonisation néerlandaise, les conversions au christianisme ont été nombreuses et font encore foi ici. Aujourd’hui, les églises sont pleines, mais les cérémonies de funérailles restent traditionnelles.

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Historiquement, les habitants emmenaient avec eux leurs biens dans leurs cercueils, qui étaient simplement déposés dans des grottes ou dans des niches de falaises. Les pillages faisant rage, ils ont ensuite décidé de les suspendre. La tradition veut que la famille fasse réaliser une poupée de bois, une "tau tau", à l’effigie du défunt. Il y a différents cercueils, certains familiaux, d’autres pour les célibataires, les femmes non mariées ayant droit à un cercueil à l’image du cochon !

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les tau tau

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Les grottes funéraires sont extrêmement impressionnantes, on se croirait dans un vieil Indiana Jones, ou dans un Pirate des Caraïbes : il faut rentrer à l’aide d’une torche et explorer les galeries tortueuses où s’entremêlent  cercueils plus ou moins anciens – certains auraient 600 ans ! -  et donc parfois ouverts, avec tas de cranes et os empilés.  D’ailleurs, malgré l’instant « détente » ou des indonésiens veulent absolument se faire prendre en photo avec nous devant les cercueils… Elo se sent vite oppressée et laissera François aller seul tel un aventurier explorer la deuxième galerie !

Nous qui incinérons ou mettons en terre nos morts, nous ne sommes jamais confrontés à l’état final des corps. D’une certaine manière, nous les dissimulons, ici, ils restent en surface, visibles, et l’on peut voir après quelques temps les restes  du défunt…  C’est assez perturbant ! Certains continuent cette pratique, d’autres préfèrent le caveau bétonné pour éviter les intrusions !

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Le deuxième jour, nous visitons le marché hebdomadaire au nord de la ville. En plus des traditionnels étals de légumes – peu de fruits – et de café, c’est le grand rassemblement de la région, tous les vendeurs de buffles sont présents, et montrent leurs bêtes fièrement ! Une bête se monnaierait autour de 3 000 €, mais cela pourrait atteindre 8 000 € pour les plus convoités, les buffles albinos ! Les cochons ne sont pas en reste et certains sont directement chargés à l’arrière des scooters sur leur lit de bambou. Les transactions sont nombreuses, nous verrons pourquoi par la suite !

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L’après-midi, nous prenons un bémo, bus collectif absolument sur-optimisé pour rejoindre un village dans les montagnes, Battutumonga ! Une heure de grimpe en première, le bus roule parfois sur seulement deux fines bandes de béton au bord du ravin ! L’après-midi, c’est redescente vers la vallée sur une petite route, entre les terrasses de riz et les maisons. Les habitants nous saluent et nous demandent continuellement où nous allons, impossible de nous égarer ! Nous rentrons au village en bémo 4*4, puis dinons dans un restaurant du village, repère des guides locaux, qui fredonnent aussi bien les tubes des Beatles que « gentille alouette » accompagnés d’une guitare !

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Après ces deux jours, nous avons l’impression d’être dans un pays cousin du Far West !!!! Mais ce n’est pas terminé, voici la suite…

Avec d’autres jeunes de la guesthouse, 3 Allemands et un couple Polonais-Brésilien, nous nous sommes regroupés pour partir pour la journée afin d’assister à une célébration funéraire. Mais notre guide, Saba, la cinquantaine, connait bien son monde et nous emmène en plus le matin à une cérémonie d’une maison communautaire, ce qui arrive apparemment assez rarement, les maisons communautaires étant construites tous les 30 ans.

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Lors de cette célébration, toute la famille, ou communauté, se réunit, et sacrifie un grand nombre de cochons, et parfois de buffles. A notre arrivée, nous avons suivi un sentier dans la colline qui nous a amené jusqu’à la maison et au lieu de célébration.  Tout du long, nous zigzaguons entre des dizaines de cochons à différents stades : vivants, criants, sanguinolents, en train d’être nettoyés au chalumeau, puis vidés et dépecés… Une sorte d’abattoir géant s’ouvre devant nos yeux, et nos sentiments se bousculent entre un étonnant mélange de dégout, d’incompréhension, d’étonnement et de fascination.

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le chemin d'arrivée, un p'tit coup de chalumeau

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On nous invite à nous asseoir dans les baraquements en bambou construits pour l’occasion et on nous offre du pudding de riz. Le chef de la communauté nous remercie de notre présence et nous lui offrons en retour une cartouche de cigarette, très prisée ici !!!

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Complètement hallucinés par cette première expérience, nous nous rendons à la cérémonie de funérailles. Les personnes présentes sont majoritairement habillées de noir – enfin, un code que nous connaissons – et nous voyons quelques cochons vivants et harnachés de bambou ici et là, nous savons désormais à quoi ils vont servir.

Une personne de la famille nous accueille et nous installe dans un des nombreux préaux de bambou, spécialement construits pour l’occasion. Première surprise, la famille a l’air vraiment honorée de notre présence – et nous ne sommes pas les seuls touristes ce jour, avec notre offrande de cigarettes ! – et nous questionne, se prend en photo avec nous, avant de nous offrir café et biscuits.

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Puis, des processions ont lieu, avec des offrandes, notre guide nous conduit dans les arrières pour visiter les « cuisines », où l’on nous fait goutter la spécialité du coin, du porc cuisiné dans le bambou.

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Vers midi, nous nous rapprochons de la maison communautaire : les cercueils de l’arrière-grand-père, mort il y a un an et de son petit-fils, décédé il y a deux mois, sont sortis sur un préau. Deuxième surprise, notre guide nous explique que les corps sont conservés jusqu’aux funérailles dans les maisons communautaires, pendant parfois un an ! Les femmes pleurent à chaude larmes, c’est assez poignant : le guide nous explique que même si les deux personnes sont décédées depuis longtemps, c’est à ce moment que leurs âmes vont quitter le corps, d’où la grande tristesse des familles.

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Mais les Torajas croient en l’au-delà, certains encore aux esprits et donc à la réincarnation. Il faut donc accompagner ce passage par le décès d’animaux. Historiquement, certains sacrifient jusqu’à 24 buffles, mais nous auront le droit – fort heureusement ! – à un seul animal !

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Le buffle est sacrifié d’un grand coup de machette dans la trachée. L’animal tombe très vite à terre et son corps se vide de son sang d’un jet vif et important. Très vite, une grande mare de sang coagule et l’animal succombe. C’est un moment dur à regarder et le buffle, absolument stoïque et silencieux est très majestueux.

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Trois quart d’heures plus tard, après le déjeuner, l’animal a déjà été découpé et distribué, il n’en reste presque plus rien, la peau attend dans un coin sous le regard des enfants. C’est désormais au tour des cochons, mais cette fois ci, cela se fera plus discrètement.

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la peau du buffle

En fin d’après-midi, nous faisons un dernier arrêt dans un ancien village, où notre guide nous apprendra parmi d’autres pratiques, celle, à la naissance d’un enfant, d’enterrer sous la maison familiale le placenta, avec un cahier et un stylo, afin de lui assurer un bon avenir…

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maisons traditionnelles et machoires de buffles

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Après le troisième jour, nous avons l’impression d’être dans une autre dimension !!! Comme l’a dit notre comparse de voyage brésilien : « On se croirait dans un reportage pour National Geographic ! »

Alors, hors "âmes sensibles", on ne saurait que vous conseiller chaudement le visionnage de l'album !

PLUS DE PHOTOS DE TANA TORAJA !!! CLIQUEZ ICI

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 08:39

malaisie

Cliquez sur la carte pour afficher les étapes.

 

 

Nous avions initialement prévu de rester 3 semaines en Malaisie et sommes finalement restés 16 jours. Nous avons choisi de supprimer une étape touristique les Cameron Highlands. Nous avons eu un gros coup de cœur pour les îles Perhentians, les fonds étant de toute beauté mais aussi pour les anciens comptoirs Penang et Malacca. Kuala Lumpur est une étape plutôt fatigante, cosmopolite.

Ce que nous avons préféré en Malaisie :

  • Les îles Perhentians, leur plage idyllique et les excellents fonds marins
  • La nourriture à Penang
  • Les tuk tuk disco mobiles de Malacca

Ce que nous avons moins aimé :

  • La qualité des logements backpackers qui est en deçà de l’offre asiatique en général
  • La difficulté de se nourrir à Pulau Kecil fin août (fête nationale et Ramadan) !
  • Les transports Teman Negara – Malacca (4 bus pour le trajet!)

 

Malaisie

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